En 2018, pour mon anniversaire, je me suis offerte deux jours avec Henri Giorgi, au coeur des Cévennes, avec pour programme la construction de ma première ruche tronc !
Henri nous avait facilité la tâche en débitant, à la tronçonneuse, un bon morceau (en forme de sablier) du moyeu du milieu, le duramen, la partie la plus dure du billot de châtaignier que nous avions à excaver. Ensuite, grâce à des gouges forgées et des ciseaux à bois, nous avons creusé un cylindre, la partie habitable du billot. Puis nous avons taillé la gorge où repose les clés.
Durant ces deux belles journées, nous avons découvert la beauté et la poésie de l’abeille noire, des ruchers cévenoles et bâti nos ruches, incluant la taille de la lauze (en schiste) qui ferme et protège le tout, un régal, passionnant !
Nous avons ensuite créé le trou de vol et placé les croisillons à la limite supérieur du tiers inférieur de la ruche. Ils servent de soutiens aux pains que les abeilles sont invitées à bâtir. Puis nous avons ensuite taillé et ajusté les clés, qui sont la porte d’entrée de la ruche, c’est aussi un support sur lequel les abeilles fixent les pains, contenant couvain et miel.
Il ne resta plus qu’à chauffer au chalumeau l’intérieur et tailler la lauze qui ferme le tout. Ces deux jours sont passés à toute vitesse, partager les connaissances et la passion de Henri, avec toute sa poésie fut un vrai délice. Il me tarde de pouvoir installer cette ruche dans un site d’exception, exempt de toute pollution et avec une nourriture sauvage étalée sur toute l’année, afin de pouvoir essaimer des colonies rustiques et saines, dans l’espoir de repeupler un peu le rucher européenn qui disparaît à une vitesse effroyable.
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