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Prairie & biodiversité

Si respecter et préserver la biodiversité est l'affaire de toustes, les paysan.ne.s ont un rôle particulièrement important car ils sont gestionnaires de plus de la moitié du patrimoine national. 

Bientôt disponible

Image de Kristine Cinate

Lorsque l'on mange, on absorbe une part de la terre.

Notre façon de traiter les sols reflète notre façon de traiter nos propres corps. 

La biodiversité s'érode par de nombreux facteurs qui lui nuisent. L'étude des populations d'oiseaux montre que ce sont les espèces inféodées aux milieux forestiers et aux milieux agricoles ouverts qui sont les plus concernées. 

Conserver et / ou restaurer une haie est préconisé avant d'en planter de nouvelles. Les dates et techniques de taille doivent être compatibles avec les périodes de reproduction de la faune sauvage et les problèmes sanitaires des arbres. La taille peut alors s'effectuer en sortie d'hiver (mars par exemple). 

Les haies présentant des trouées ou une dégradation peuvent être clôturées de part et d'autre de l'endroit à restaurer permettra de la protéger du bétail. Un ourlet de végétation spontanée  se créera, favorisant l'installation d'arbustes en quelques années. 

La préservation des arbres morts est une méthode peu coûteuse à mettre en place dans son agrosystème, ainsi que les vieilles souches, les branches taillées en tas qui sont de véritables niches écologiques pour bons nombres d'espèces.

Laisser des rampes ou issues de secours dans les citernes ou cuves contenant de l'eau pour éviter la noyade aux oiseaux, reptiles, micro mammifères, oiseau et insectes qui viennent s'abreuver dans les contenants d'eau.

Placer des piquets à rapaces dans les espaces ouverts permettent l'installation et la chasse à de nombreux rapaces et soutenir la régulation des micro mammifères.

Les prairies naturelles doivent répondre à plusieurs enjeux : maintenir une composition diversifiée et équilibrée (graminées/légumineuses…) et à pérennité élevée (≥ 5 ans) afin de limiter le travail du sol. Une valeur alimentaire et une appétence élevée tout au long de l’année sont de précieux enjeux, a relevé par une productivité fourragère élevée. Enfin, une prairie diversifiée a une forte robustesse à la sécheresse. 

Les pratiques de gestion ont également influencé la composition botanique de la prairie. Le pâturage tournant ou la pratique de fauches de nettoyage (lorsque le couvert est trop dense) permet d’augmenter l’accès à la lumière aux espèces héliophiles de petite taille (trèfles et lotier notamment) qui jouent un rôle important de colonisation des trous.

Un dossier sur l'état de démarrage des espaces, les itinéraires techniques et gestion des espaces est en cours de rédaction, et vous sera bientôt partagé.

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